Інформація про пісню На цій сторінці ви можете ознайомитися з текстом пісні Rap Genius, виконавця - Disiz.
Дата випуску: 02.03.2014
Вікові обмеження: 18+
Мова пісні: Французька
Rap Genius |
Et tous les MCs qui m’attendent négativement, juste |
Pour savoir à leur avis combien je vais vendre, suce… |
Alors tu veux rapper? J’espère que t’as la rage |
Autant que moi à l'époque des rimeurs à gage |
Autant que moi à l'époque des rimeurs à gage |
Un malaise dans la pièce comme si quelqu’un venait de faire son coming out |
Je vais tellement kicker que t’auras que trois mots, c’est: «Oh My God !» |
Évry Grigny Corbeil, Neuf-Un, c’est mon pedigree |
J’le mets pas en avant mais tu ferais bien de pas l’oublier |
J’vais fermer leurs bouches une fois pour toute, ces haineux, tous ces jnouns |
Je vais les foutre à poil, les faire chanter, danser comme à Cancun |
J’suis pas que cool, j’suis pas que good, torturé depuis le Poisson Rouge |
Transe-Lucide: mon huitième round, j’ai pas fini donc personne bouge ! |
Les MC, bouches bées, me regardent rapper, aimeraient me rattraper |
Me voir rater, me voir raquer, voire pouvoir me racketter |
Mais j’aime la boxe, pas le tennis, j’ai les boules et l’pénis |
Rap Génie, j’veux être béni, avoir la Foi comme en Tchétchénie |
Me cassent les couilles, me rendent vulgaire, Rap Game, Rap Game de merde |
En plein Jihad contre mon nafs, j’pourrai tous les foutre à terre |
Mais j’veux pas hahahahahahaha, j’me rabaisse pas hahahahahahaha |
J’fais de la musique for the people, pas besoin d’intermédiaire |
Leur industrie, c’est l'âge de pierre, j’suis comme un ordi: je rappe en |
binaire |
Voulaient que j’fasse partie des rappeurs oubliés |
Ces gros malins se font des gros billets |
Étaient certains d’avoir tout pillé mais j’ai un putain d’flow, j’suis bien |
outillé |
J’suis mon patron, mon ouvrier, j’me suis affranchi #Scorsese |
Pendant que les MC ont des dossiers classés X #MarcDorcel |
D.I.S.I.Z: j’ai gagné mon respect à coups de gros tracks et de gros textes |
Tu t’es pris une droite quand t’as press play ! |
Fuck les Elvis Presley, les pilleurs de Memphis |
Je vaux bien plus qu’une Bentley, j’suis Chuck Berry en Stan Smith |
J’suis un assassin en solo, note mon nom sur ta liste |
Je fais de la musique for the people, pas pour des journalistes |
Des pigistes, des pongistes, parle pas de rap, c’est pas ton registre |
T’es qu’un tout petit babtou, un tout petit bourgeois |
Tu fantasmes sur les cailleras et leurs couilles que tu n’as pas |
J’suis sûr que t’es négrophile, tes darons sont négrophobes |
T’aimes les noirs comme Claude Guéant, dans ton lit pas pour un job |
J’suis trop Sear, j’suis Get Busy, j’suis un In-Rapuptible |
Fuck le rap conscient, le rap Bling-Bling, vive le rap utile ! |
Black, j’ai la plume, j’suis trop Sindanu Kasongo |
HaHaHa, j’vais tous vous buter comme Django |
Donne-moi mes lettres de noblesses, donne-moi mes props, motherfucker |
Hahahahahahaha |
J’ai mérité cet oseille, donne-moi mon chèque, motherfucker |
Hahahahahahaha |
Donne-moi mes lettres de noblesses, donne-moi mes props, motherfucker |
Hahahahahahaha |
J’ai mérité cet oseille, j’sais quoi en faire, motherfucker |
Hahahahahahaha |
Ok, ça parle de rapper, 15 ans que j’fais ce métier |
Teste pas ma longévité, j’ai pas que réussi, j’ai aussi raté |
Ok, mea culpa, pour certains trucs j’plaide coupable |
J'étais super dupe, super duper, mais toujours Supa Dupa |
Guidé par ma niya, ça partait d’une bonne intention |
Mais j’aurais pas dû montrer patte blanche dans certaines interventions |
Mais la musique dans la peau, c'était facile de m’instrumentaliser |
Mais, si t'étais dans ma peau, t’aurais du mal à t’organiser |
Vingt-quatre sur vingt-quatre et sept jours sur sept |
J’ai mal au cœur, je pète un câble les frères partent en sucette |
Pour ça que je fuis le succès, que j’sabote ma propre recette |
Tu l’savais pas? Maintenant tu le sais ! J’suis cul nul, prêt à tousser |
Et ma question préférée: «Qu'est-ce qu’on va faire de toute cette jeunesse ?» |
Qui vit en accéléré, veut faire du chiffre à toute vitesse |
C’est le retour de Disiz La Peste, sur ce son c’est Disiz la Tess |
Ma question préférée: «Qu'est-ce qu’on va faire des mecs de tièks ?» |
Rendus sourds à l’amour, des balles en guise de Boules Quiès |
Ma jeunesse pète les plombs pour des grosses fesses, des grosses caisses |
Et c’est comme au grec, le système au-dessus de nos têtes |
Avec son fusil à aiguiser, aiguise nos épées de Damoclès |
Mal aiguillés au début comme le train fou de Denzel |
Dans ma rue RedBull et Vodka, donnent plus que des ailes |
Ils se transforment en gogols, font des tractions avec leurs auréoles |
Les petits disent au juge: «Donne-moi ta peine de prison qu’on rigole» |
Je n’ai aucun plaisir à rapper ce que je rappe |
Pourtant, c’est triste à dire, faut bien que je propose un contraste |
Je reviens du pire, j’me suis sorti d’un contrat |
J’suis pas tout seul, mon nom de famille pourrait être Sonacotra |
Plus que vrai, j’suis transparent, comme ça la vie est plus belle |
Mon cœur est gros et rouge sang, le leur c’est du Babibel |
Penser que je copie quelqu’un: c’est l’hôpital qui se fout de la morgue |
Personne n’invente plus rien, juste l’agonie qui s’fout de la mort |
Les signes extérieurs d’richesse cachent des preuves intérieures de pauvreté |
Je défoncerai vos palais comme un joueur de hockey |
L'État manipule le diable comme un magasinier |
Et j’ai bien peur que pour changer ça, faudra plus que s’indigner |
Aveugles comme des cyclopes borgnes |
Font des coupe-gorges au destin et rêvent de comptes off-shore |
Je fais partie de ces MC qui se sentent obligés |
Je répands l’amour comme le Sida, sans me protéger |
J’fais pas d’oseille sur la misère, leur rap est fratricide |
Mauvaise influence sur les frères ont oublié que par ici |
On te monte en l’air et te descend du bout de doigts comme une chaise de bureau |
Donc j’envoie du Love, c’est ma part du boulot |
Donne-moi mes lettres de noblesses, donne-moi mes props, motherfucker |
Hahahahahahaha |
J’ai mérité cet oseille, donne-moi mon chèque, motherfucker |
Hahahahahahaha |
Donne-moi mes lettres de noblesses, donne-moi mes props, motherfucker |
Hahahahahahaha |
J’ai mérité cet oseille, j’sais quoi en faire, motherfucker |
Hahahahahahaha |
J’vais tellement tous les crever, croiront qu’leur nom de famille c’est R.I.P |
Si c’est l’nerf de la guerre, j’ferais pas d’oseille, j’ferais du P.I.B |
Mon style de rap est prohibé, j’ai trop d’idées |
J’suis pas trop intelligent, c’est juste toi qu’est trop te-bê |
Ils disent: «Disiz, c’est du rap intello», eux ne font qu’des jeux de mots |
Les initiales «MC», chez eux, ça veut dire «Maître Capello» |
Des punchlines Carambar, tous convaincus que c’est bien |
Avec vos jeux de mots tout naze, des MC Patrick Sébastien |
Rappeurs débiles dans ma ligne de mire |
C’est ma bataille de Badr, y’a pas de débat, c’est dead |
Et, de rap en rap, c’est de pire en pire |
J’ai pas une barbe pour rien, j’ai pris du poil de la bête |
Et rappeur solo: j’ai la force d’un groupe |
Pendant que tu les bois, moi, je mets des coups |
Prends soin de ma sape, soin de ma coupe |
Prends soin de ma femme, soin de mon couple |
Et je fuis le succès, je sabote mes propres recettes |
Tu l’savais pas, maintenant tu l’sais, j’suis cul nu, prêt à tousser |
Plus rien à cacher, j’suis détaché dans le sens où je n’ai plus de tâche |
J’me suis fâché, auto-clashé, je ne suis plus en otage |
À tous les étages, le building brûle, putain j’ai la Raging Bull ! |
Revenu comme Jordan au Chicago Bulls |
Maintenant, les gars me calculent Dayumn ! |
Qui n’a jamais pensé à basculer, dire «allez vous faire enculer» |
Foncer dans l’mur, ne jamais reculer |
Ne plus rêver d’s’envoler, brûler ses ailes soi-même |
Partir en couille sur un coup de tête, fuck les problèmes |