| Pauvre charogne dénuée d'élan |
| Ramassée contre le marbre glacial |
| D’une époque dévolutive |
| Ivre de carcasses fumantes et d’incisions profondes |
| L’infini se termine, ton ère au relents de chiottes |
| Où tu t’es couché, masochiste |
| Te découpant les membres un à un |
| Versipellis |
| Tu arbores fièrement tes résections |
| Retires les lames de plaies ouvertes |
| Les refermes d’impostures, de mucus |
| Enivré du masque de l’appartenance |
| Larve gluante et rampante dans les méandres |
| Hérités de l’absence de colonne vertébrale |
| S'étrangle dans ses glaires happe l’air |
| Suffocant de ses propres déjections |
| Désespéré et irrévérencieux |
| Nature morte et obscène, défigurée de douleur |
| Sifflent les râles, meurent les hurlements |
| Dans ta propre fosse commune creusée à t’en arracher les ongles |
| Tes instincts comme tu les sens, ils te dévorent |
| Mastiquent les tissus imposteurs |
| Sur le mur des corrompus, les douleurs, les idées vacantes |
| Brillent de morsures atroces |
| Les issues viles et suffocantes |
| A t’en lécher les épidermes disséqués et les sentir disparaître |
| Dans l’abîme de ton œsophage |
| Pour que la mue soit complète |
| Si le trépas murmure, je m’ornerai de boues exsangues |
| Ô mon prodige, ma famille, emplis-moi de haine |