| Si je vous dis que, derrière ça,
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| Derrière cette musique à tout va,
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| 'y a le passé dans ses haillons
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| Qui vient mendier à ma chanson,
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| Si je vous dis que, derrière ça,
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| 'y a vos péchés qui n’oublient pas
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| Et vos anciens rêves d’amour
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| Qui battent, battent le tambour,
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| Regardez-les monter sur scène.
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| Ce sont vos joies, ce sont vos peines
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| Et ces remords qui font la chaîne
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| Pour qu’on trébuche sur leurs pas.
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| Si je vous dis que, derrière ça,
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| Derrière cette musique à tout va,
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| 'y a ce qu’on tue et ne meurt pas,
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| Oh ! |
| Sûr, que vous ne me croirez pas…
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| Si je vous dis que, devant ça,
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| Devant cette musique à tout va,
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| Tout ce passé soudain renaît
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| De la poussière, des regrets,
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| Si je vous dis que, devant ça,
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| Comme une armée de p’tits soldats,
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| 'y a des 'je t’aime' qui vont dansant
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| Et des baisers de vingt printemps,
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| Allez, ne bercez plus la tête.
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| Rien ne demeure et ce qu’on jette,
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| Il reste à vivre d’autres fêtes
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| Qui flamberont en feux de joie.
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| Si je vous dis que, devant ça,
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| Devant cette musique à tout va,
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| Je vois ces choses qu’on ne voit pas,
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| Oh ! |
| Sûr, que vous ne me croirez pas…
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| Mais je les vois, mais je les vois,
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| Oui je les vois, oui je les vois,
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| Devant cette musique à tout va,
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| Ahahaha… |