Que mon règne s’achève, qu’on me rappelle à lui
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Que l’on jette ma carcasse dans leur torrent de larmes
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Et ces flammes glacées qui hurlent à l’intérieur
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Quand dehors grondaient la rage et l’acier
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Et les ombres dansaient sous les éclairs de feu
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Au-delà des pierres, au-delà du sang
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Que mon règne s’achève
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Qu’on me rappelle à lui
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Que la sentence tombe
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Que la douleur se consume
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Descendre encore plus vite, s’abimer en silence
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Attiré, enivré par l’obscurité
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Intrigué par la fin, fasciné par le fond
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Descendre encore plus bas
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Dans les entrailles du monde
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Et ces flammes glacées qui hurlent à l’intérieur
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Quand dehors grondaient la rage et l’acier
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Au-delà des pierres, au-delà du sang
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Descendre encore plus vite, alourdi par la vie
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Etourdi par la chute, descendre un peu plus
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Pour ne plus être soi, pour ne plus être là
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Pour enfin n'être rien d’autre que moi
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Nous nous sommes égarés
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En oubliant de croire
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Que les ombres sont belles
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Et les chairs envoûtantes
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Mais regarde le ciel
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Mes espoirs sont comblés
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Au-delà des pierres |
Au-delà du sang
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Que se lève la tempête
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Et que les corps brulent
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Que les ombres sont belles
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Et les chairs envoûtantes
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Au-delà des pierres
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Au-delà du sang
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Que se lève la tempête
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Et que les corps brulent
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Que les ombres sont belles
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Et les chairs envoûtantes
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Et ces flammes glacées qui hurlent à l’intérieur
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Quand dehors grondaient la rage et l’acier
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Et les ombres dansaient sous les éclairs de feu
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Au rythme des corps et des chairs déchaînés
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Le souvenir effacé d’une grandeur éclatante
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Autrefois si fiers, à genoux maintenant
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Je préfère renoncer et m’enfouir sous leurs cendres
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Que les corps brulent, que les chairs se libèrent
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La sentence est tombée et je sombre, et je sombre sous leurs cendres |