Passe dans cette vallée où tous les cœurs sont vides
|
Je ne crois pas que ce soit fait pour des gens comme nous
|
J’ai juste le souvenir pincé de tes seins de caryatide
|
Ma tête posée dans cette vallée où juste ton cœur en dessous
|
Et de l’orage au dehors, de la colère qui me hante
|
Des histoires de vie et de mort
|
Du son de ta voix excitante
|
Ces trois petites gouttes de pluie posées sur le bord de tes lèvres
|
Du bout des doigts je les essuie
|
J’admire ce travail d’orfèvre
|
Lentement, je te renverse
|
Attrape la pointe de tes hanches
|
Je ne crois pas que ce soit bon pour des gens comme nous
|
Au fil de mes pensées diverses, j’attends d’avoir carte blanche
|
J’attends d’avoir eu la passion, le vertige que ce soit nous
|
Et cet orage au dehors, de la colère qui me hante
|
Des histoires de vie et de mort
|
Du son de ta voix lancinante
|
Ces trois petites gouttes de pluie
|
Qui glissent au creux de ton épaule
|
Du bout des doigts je les choisis
|
Avant que ma peau ne te frôle
|
Tes yeux enfin sont l'étincelle
|
D’un coup de ciseaux, je découpe
|
Je ne crois pas que ce soit bien pour des gens comme nous
|
Ces derniers morceaux de dentelle joliment posés sur ta croupe
|
Tu caches le reste avec les mains, tu es l’agneau je suis le loup
|
Toujours cet orage au dehors et puis cette colère à la con
|
L’envie de te serrer encore
|
L’envie de t'écrire une chanson
|
Ces trois petites gouttes de pluie
|
Tout près de ton mont de Vénus
|
Du bout des doigts je les poursuis
|
Sans aucune sorte de consensus
|
Alors au final je te prends
|
Comme tu m’a prise avec tes yeux
|
Je crois que finalement je suis, une personne comme toi
|
Je ne suis rien qu’un prétendant devant ton corps si malicieux
|
De ta peau au goût de fruit, de ce tout petit je ne sais quoi
|
Et cet orage s’arrête enfin
|
Ainsi ma colère en détente
|
Mes histoires s’enrobent de dédain
|
Je garde ta voix obsédante
|
Tes trois petites gouttes de pluie
|
Pour moi sont devenues des larmes
|
Du bout des doigts tu les essuie
|
Tes yeux sont devenus mes armes |