| J’ai croisé vingts MC pailletés en Phillip Plein, ils ne brillaient pas en rimes | 
| Leurs perf'? Un bide | 
| Enfin, dit leur bien, l'étiquette ne sert à rien, Philipp Plein ne remplira | 
| jamais ce putain de crâne vide | 
| A l’aise avec les huiles, easy avec les trafiquants | 
| Coton sous le cardigan | 
| Ma réalité ne vois pas de licorne | 
| Qui t’a fais gober ces conneries enfin? Reprends-toi ma | 
| Ta trop de privilège quand je regarde les bras | 
| T’as bloqué à CNEWS quand j’râlais sur la VAR | 
| Tes conclusions tu les tire avec un dans le bar | 
| Preuve irréfutable, un criminel ça crie Allahu akbar | 
| Y’a trop de cons au mètre carré, j’sais plus si mieux vaut se battre, | 
| mieux se barrer | 
| Le système laisse les faibles sur le carreau, et ceux qui bricolent un peu, | 
| ils leurs dessinent un horizon de barreaux | 
| Depuis gosses, on s’prend des tas de zef, ça suffit maintenant | 
| Mon stylo tiens la main de Houellebecq pour gifler Matzneff | 
| Et pète la matrice, j’suis cette putain de machine à taper dans un magasin de | 
| calculatrices | 
| Ils donnent du fric aux balances, quand j’pousse a la raison | 
| Mais l’amour ramène la à la maison | 
| Peur et politique, dangereuse est la liaison | 
| Elle était blanche, et j’amène des couleurs à ta saison | 
| L'étranger | 
| Entre fils de maçons, techniciennes de surface | 
| Roulette Russes ou Brésiliennes, technique dans la surface | 
| Si tu crois qu’il a peur, tu t’gourres chez lui les briques sortent du four | 
| comme à l’heure du ftour | 
| La peau de plusieurs teintes, on parle plusieurs dialectes mais le seul | 
| dialogue avec l'état c’est les trous de plusieurs diamètres | 
| Frappe sur le terrain de foot, ou cours sur les pistes | 
| C’lui qui remporte la coupe ou qui shoot sur les schmits, cousin | 
| Illicite comme la came caché dans du jambon quand elle passe le port | 
| Tout ce que j’veux c’est des tampons sur mon passe-port | 
| Tu t’rends compte, ils font tous les grands, c’est des zoulettes | 
| J’suis sans crampons, j’leur met des grands-ponts et des roulettes | 
| Tu verras pas mes négros sourire comme sur la boite de Banania | 
| Mais ils posent leurs couilles, mais pas comme dans une boîte de Pattaya | 
| Tu connais les thèmes dont j’raffole, j’suis dingue donc j’raffale | 
| Donne de la force, sois pas le dindon de la farce | 
| Que j’résiste à la tentation, j’peux pas te l’promettre | 
| J’pourrais m’trouver dans une transaction à deux pas des Baumettes | 
| La seule que j’respecte dans l’block, c’est celle qui passe la serpillière | 
| Pour libérer la Palestine, j’crois qu’y a pas assez de pierres | 
| Si tu plantes ailleurs que dans le dos t’es disqualifié | 
| On est ennemis depuis si longtemps qu'ça frise l’amitié | 
| J’pue la beuh quand j’sors du four, comme un cookie d’amné | 
| Vingt piges que j’suis a mes tous les ans, j’suis l’Rookie d’l’année | 
| Entre fils de maçons, techniciennes de surface | 
| Roulette Russes ou Brésiliennes, technique dans la surface | 
| Si tu crois qu’il a peur, tu t’gourres chez lui les briques sortent du four | 
| comme à l’heure du ftour | 
| La peau de plusieurs teintes, on parle plusieurs dialectes mais le seul | 
| dialogue avec l'état c’est les trous de plusieurs diamètres | 
| Frappe sur le terrain de foot, ou cours sur les pistes | 
| C’lui qui remporte la coupe ou tire sur les schmits cousin |