Tu traînes la rue depuis d’temps
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Est-c'que tu entends?
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Un jour elle va t’laisser en plan
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Tu mises sur des amis
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La famille soi-disant
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Mais chaque soir c’est tes parents
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Qui prient pour qu’tu sois vivant
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Avant, t’avais l’air sage
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Comme une image, un dessin
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Maintenant c’est l’air sale
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T’as mis dehors ton destin
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Combien d’tes proches sont déçus
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En regardant ton déclin?
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Voyant comment tu déglingues
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On parle de toi comme un défunt
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Avant, qu’on te perçoive comme une défaite
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Ici la rue te perçoit, t’aides celui qu’on déteste
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Donc sois précis dans tes choix
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Personne ne doit pleurer l’soir
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Tâche d'écouter cette voix
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Qui t’dit «pense à rentrer chez toi»
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J’traîne souvent là où personne
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Ne dépose ses orteils
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On est frères on n’a pas la même mère
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Ni le même père
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Pas les mêmes peines, on est pareils
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J’me réveille, j’me lève, je sors
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La daronne qui pète un câble, qui me dit
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Qu’c’est la rue qui m’jette un sort
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J’suis tous les jours dehors
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J’suis tous les jours dehors
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J’suis tous les jours dehors
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J’suis tous les jours dehors
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Tu traînes la rue depuis tant d’temps
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Est-c'que tu entends?
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Maintenant elle t’a laissé en plan
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A miser sur des amis
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La famille soi-disant
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Mais qui pour toi se fera du souci
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Une fois aux arrivants?
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Avant t’avais l’air sage comme une image
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Elle est loin, maintenant c’est l’air sale
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T’as mis en cage ton destin
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Combien sont déçus, perdus sur ce chemin?
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Dans une cellule guée-flin
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Ici où l’espoir s’est éteint
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C’est comme une histoire qui se répète
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Isolé tu t’aperçois qu’il est impossible, tu regrettes
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Les années n’sont plus des mois
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T’es pas l’seul à porter l’poids
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Un peu comme si t’avais l’choix
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Maintenant tu penses à rentrer chez toi
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J’traîne souvent là où personne
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Ne dépose ses orteils
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On est frères on n’a pas la même mère
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Ni le même père
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Pas les mêmes peines, on est pareils
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J’me réveille, j’me lève, je sors
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La daronne qui pète un câble, qui me dit
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Qu’c’est la rue qui m’jette un sort
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J’suis tous les jours dehors
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J’suis tous les jours dehors
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J’suis tous les jours dehors
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J’suis tous les jours dehors
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Sortir après tant d’temps
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Passé trente ans, tu veux une femme, des enfants
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Construire une vraie famille
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C’qui n'était pas évident
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Voir le sourire d’tes parents
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Vaudrait toutes les sommes d’argent
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Avant, t’avais cette rage
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Avant t'étais malsain
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Pouvoir tourner cette page
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Un message dans un écrin
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Tu sais qu’depuis le début
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On affrontera rien de sain
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Mélanger nos vécus
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Quand c’est la crise on s’esquinte
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On a compté moins d’victoires que de défaites
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Parfois fous-rires, jours de fête
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Jours noirs et prises de tête
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Mais cette fois, faut réfléchir à deux fois
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Avant d’passer l’pas
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Tache d'écouter cette voix, cette fois
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J’traîne souvent là où personne
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Ne dépose ses orteils
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On est frères on n’a pas la même mère
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Ni le même père
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Pas les mêmes peines, on est pareils
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J’me réveille, j’me lève, je sors
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La daronne qui pète un câble, qui me dit
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Qu’c’est la rue qui m’jette un sort
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J’suis tous les jours dehors
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J’suis tous les jours dehors
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J’suis tous les jours dehors
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J’suis tous les jours dehors
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Eh petit souvent tu m’déçois
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Faudrait qu’tu penses à rentrer chez toi
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Petit à petit on t’a vu t'éloigner, t'éloigner
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On t’a vu t'éloigner, elle peut en témoigner
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On t’a vu t'éloigner, elle peut en témoigner |